Notre Histoire
« Nous espérons que la ferme Bethanoun continuera longtemps à façonner nos collines verdoyantes du Pays Basque.
Les générations passent mais la passion – indispensable dans notre métier – reste et chacun écrit sa page dans le grand livre de notre histoire. »
Michel, vaillant domestique né dans le village d’Ayherre, se prend d’amour pour Thérèse, fille de cultivateur de La Bastide Clairence. Michel est ambitieux, il ne veut pas rester domestique toute sa vie. Il décide alors de prendre la ferme voisine en métairie, la ferme du Lucq. Petit à petit, il crée son troupeau de vaches laitières, quelques cochons et la basse cour. Michel et Thérèse travailleront dur toute leur vie pour nourrir et éduquer leurs quatre enfants.
L’aîné, Robert, veut aussi être agriculteur. Mais les vaches laitières, « ce n’est pas son truc ». Il a entendu parler d’une nouvelle race de vache à viande formidable, un croisement de trois races du Sud-Ouest : la Blonde d’Aquitaine.
Mais la métairie est trop petite et il n’y a pas de place pour le rêve de Robert. Qu’à cela ne tienne, celui-ci a de la suite dans les idées, il a entendu dire que le voisin devait prendre sa retraite et que ses enfants ne prendraient pas la suite. Ni une ni deux, il lui achète la ferme BETHANOUN [à prononcer Betianoun].
D’abord des bœufs pour travailler la terre, puis arrive le 1er tracteur qui fera également le bonheur de Michel. La ferme est constituée d’un bâtiment unique, abritant Robert et Denise, son épouse, leurs trois enfants, les vaches, les veaux, les cochons…
Année après année, le troupeau de Blondes d’Aquitaine s’agrandit…
Il reprend les terres de Lucq en fermage.
Mais aux vaches, laitières ou à viande, il préfère les brebis. Et en particulier les laitières, les manex têtes rousses [manèche], brebis de race locale qui donnent un lait formidable.
Ils fondent le GAEC DU LUCQ en mémoire à leur maison natale, et peut-être aussi en hommage à leur père (mais ne comptez pas sur eux pour vous le dire !).
C’est par un travail acharné, de tous les jours, à travers les saisons, qu’ils façonneront et développeront la ferme Bethanoun.
C’est l’occasion de renforcer et de donner une meilleure assise à la ferme.
C’est à ce moment là, en pleine crise de la vache folle, que naît l’activité de vente directe de viande. Ils vont ainsi jusqu’au bout de la chaîne en allant à la rencontre des consommateurs.
Philippe, le fils d’Emile rejoint l’aventure.
Là encore, un gros changement va s’opérer. Puisque, alors que jusqu’à présent le lait était vendu à une laiterie, il est décidé dans la lignée de la vente de viande en caissettes, de nous lancer dans la fabrication de fromage.
Nous proposerons bien évidemment, le fromage emblématique du Pays Basque fabriqué au chaudron de cuivre sous AOP OSSAU IRATY, mais nous décidons également de sortir des sentiers battus avec la création d’un fromage inédit au Pays Basque : un bleu de brebis au lait cru : le BETHIA.
En élevage, des choix forts vont également être faits avec le refus de l’utilisation d’OGM, d’ensilage de maïs pour les brebis, l’utilisation raisonnée d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires…
Après de longues années de bons et loyaux services, Emile fait valoir ses droits à la retraite. Son fils, Philippe, décide de se retirer également.
Les rôles sont donc redistribués.
Pascal s’occupe des vaches et des cultures, Serge s’occupe des brebis et de la vente, Isabelle s’occupe de l’administratif et des fromages. Nous décidons de renforcer l’équipe avec l’embauche de 2 salariés : un(e) aide berger(e) et un(e) fromager(e) .
Avec la création d’un nouveau fromage : l’ESPERANTZA.
Fromage de la famille des pâtes semi pressées, à la texture fondante et onctueuse.
Une large gamme de produits, un approvisionnement régulier, une équipe à l’écoute du client… Nos fromages, notre viande, nos plats cuisinés sont comme des poissons dans l’eau dans se magasin de producteurs situé à Bayonne.
Et que dire des 6 autres associés !!!
Une aventure commerciale, mais aussi et surtout une aventure humaine qui commence !!!
La transformation et la vente exigent, au même titre que l’élevage, une grande disponibilité.
C’est pourquoi nous avons décidé de nous réorganiser.
Pascal, Isabelle, au sein du GAEC DU LUCQ, s’occupent de l’élevage des vaches et des brebis avec une salariée. Tandis que Serge, accompagné par une salartiée, dans une nouvelle structure, l’EURL BETHIANOUN, se consacre à la transformation et à la commercialisation des fromages et de la viande de l’élevage…
« Même si ce récit s’arrête là, l’histoire, elle, n’est pas finie. Car Cédric, le fils ainé de Pascal et Isabelle pointe le bout de son nez, et croyez nous, ce n’est pas pour rester les bras croisés. De nombreux défis vont se présenter et chacun se prépare à les relever pour que vive encore longtemps la ferme Bethanoun !!! »